La combinaison des expériences individuelles et collectives permet de construire la mémoire culturelle d'une ville. Dans la perception de la mémoire culturelle, les villes s’animent avec leurs monuments, leurs événements historiques et leurs saveurs traditionnelles. La mémoire culturelle qui se concentre sur les lieux historiques et les goûts locaux remplit une fonction importante dans le processus d'identité urbaine. Afin de mieux comprendre la perception de Sivas de la mémoire culturelle, il est nécessaire d'attirer l'attention aussi sur la mémoire individuelle ou collective qui se concentre sur les souvenirs. La mémoire individuelle développe un concept de rappel à partir de souvenirs involontaires dans la mémoire de l'individu, et la mémoire collective le développe dans un groupe ou une communauté. L'individualité et la collectivité représentent des souvenirs et soutiennent la mémoire culturelle. Les êtres ou les objets dont nous nous souvenons définissent le contenu de nos souvenirs. La mémoire renouvelle les souvenirs du passé et aide à former la mémoire culturelle. Les sens tels que le goût, l'odorat, l'ouïe, le toucher et la vue assurent la continuité des traditions de Sivas. La mémoire individuelle est sensible, tandis que la mémoire collective est laissée à la crédibilité des témoins qui rejoignent un groupe. La mémoire d'une ville ne peut être liée à l'individu ou à la société, et les valeurs culturelles doivent être prises en compte. Il existe une compréhension de la mémoire basée sur les coutumes et les traditions de cette ville. Selon Ricœur, les souvenirs des coutumes et des traditions d’une ville sont un miroir de la mémoire culturelle. Notre travail basé sur la mémoire culturelle de Paul Ricœur, sera justifié par les lieux historiques, par les sources thermales, par les saveurs traditionnelles et par Aşık Veysel qui est l’une des valeurs culturelles de Sivas. Dans cet article, nous allons essayer de trouver une réponse à ces problématiques. « Quels sont les éléments qui rendent permanente la mémoire culturelle d'une ville ?" et "Est-il nécessaire de protéger l’héritage culturel ?" Pour analyser la perception de la mémoire culturelle de Sivas, on va suivre une méthode qui va du général au particulier. Notre travail va se composer de deux parties principales. Dans la première partie de ce travail, on va parler des lieux historiques et des saveurs traditionnels qui reflètent la mémoire culturelle de Sivas. On va expliquer comment la mémoire individuelle devient la mémoire collective. Dans la deuxième partie, on va parler d’Aşık Veysel qui est l’un des bardes anatoliens les plus connus de la Turquie. Par les poèmes populaires anatoliens de Veysel, on va expliquer comment la mémoire individuelle et la mémoire collective deviennent la mémoire culturelle de Sivas.
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La combinaison des expériences individuelles et collectives permet de construire la mémoire culturelle d'une ville. Dans la perception de la mémoire culturelle, les villes s’animent avec leurs monuments, leurs événements historiques et leurs saveurs traditionnelles. La mémoire culturelle qui se concentre sur les lieux historiques et les goûts locaux remplit une fonction importante dans le processus d'identité urbaine. Afin de mieux comprendre la perception de Sivas de la mémoire culturelle, il est nécessaire d'attirer l'attention aussi sur la mémoire individuelle ou collective qui se concentre sur les souvenirs. La mémoire individuelle développe un concept de rappel à partir de souvenirs involontaires dans la mémoire de l'individu, et la mémoire collective le développe dans un groupe ou une communauté. L'individualité et la collectivité représentent des souvenirs et soutiennent la mémoire culturelle. Les êtres ou les objets dont nous nous souvenons définissent le contenu de nos souvenirs. La mémoire renouvelle les souvenirs du passé et aide à former la mémoire culturelle. Les sens tels que le goût, l'odorat, l'ouïe, le toucher et la vue assurent la continuité des traditions de Sivas. La mémoire individuelle est sensible, tandis que la mémoire collective est laissée à la crédibilité des témoins qui rejoignent un groupe. La mémoire d'une ville ne peut être liée à l'individu ou à la société, et les valeurs culturelles doivent être prises en compte. Il existe une compréhension de la mémoire basée sur les coutumes et les traditions de cette ville. Selon Ricœur, les souvenirs des coutumes et des traditions d’une ville sont un miroir de la mémoire culturelle. Notre travail basé sur la mémoire culturelle de Paul Ricœur, sera justifié par les lieux historiques, par les sources thermales, par les saveurs traditionnelles et par Aşık Veysel qui est l’une des valeurs culturelles de Sivas. Dans cet article, nous allons essayer de trouver une réponse à ces problématiques. « Quels sont les éléments qui rendent permanente la mémoire culturelle d'une ville ?" et "Est-il nécessaire de protéger l’héritage culturel ?" Pour analyser la perception de la mémoire culturelle de Sivas, on va suivre une méthode qui va du général au particulier. Notre travail va se composer de deux parties principales. Dans la première partie de ce travail, on va parler des lieux historiques et des saveurs traditionnels qui reflètent la mémoire culturelle de Sivas. On va expliquer comment la mémoire individuelle devient la mémoire collective. Dans la deuxième partie, on va parler d’Aşık Veysel qui est l’un des bardes anatoliens les plus connus de la Turquie. Par les poèmes populaires anatoliens de Veysel, on va expliquer comment la mémoire individuelle et la mémoire collective deviennent la mémoire culturelle de Sivas.
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Primary Language | French |
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Journal Section | Articles |
Authors | |
Publication Date | December 30, 2022 |
Published in Issue | Year 2022Volume: 46 Issue: 2 |
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